25 octobre 2014

Sanctions à la SNCB

Lu sur cette page dans Le Soir mise en ligne ce vendredi 24 octobre 2014 

« Nous n’acceptons pas cette décision »

Les syndicats ne partagent pas cette analyse. «  Je suis dégoûté par ce manque d’empathie  », réagit Michel Abdissi, le président de la CGSP Cheminots. «  Nous nous sommes retrouvés face à des personnes insensibles quant aux interrogations des travailleurs  », déplore le syndicaliste. «  Nous n’acceptons pas cette décision. »
La CSC Transcom regrette également ces sanctions. « Ce qui pend au-dessus de la tête des cheminots est très grave. Ils ont simplement réagi », explique Luc Piens, secrétaire général de la CSC Transcom.

Ni une, ni deux, j'ai écrit à ces 2 monsieurs :

Bonjour Monsieur,

J'ignore si vous avez réellement dit ou écrit : « Je suis dégoûté par ce manque d’empathie ».

Dans l'affirmative, je trouve alors que vous ne manquez pas de culot !  À quelle empathie faites-vous référence ?  Celle envers les services de secours, pompiers bénévoles et autres ?  Celle envers le personnel infirmier ?  Celle envers les enseignants ?

Que vous ayez à vous plaindre, je n'en doute pas.  Sachez que nous sommes nombreux dans ce cas !  Mais nous n'avons pas tous le moyen de faire grève avec des conséquences aussi dommageables que les vôtres !  Nombreux sont ceux pour qui la grève est synonyme de « non assistance à personnes en danger » !  Alors, avant de dégainer votre prochaine action spontanée (sauvage ?), réfléchissez-y à deux fois !

Dans le même ordre d'idée, je lis que votre pendant CSC, M. Luc Piens écrit « Ils ont simplement réagi ».  Mais sur quelle planète vivez-vous ?  Y a-t-il des neurones qui sont utilisés dans vos cerveaux ?  Ou n'êtes-vous motivés que par votre nombril ?  Lorsqu'un contrôleur est agressé par un voyageur excédé qui en vient aux mains, accepteriez-vous cette réponse simpliste : « Ils ont simplement réagi » ?

J'ose espérer que nombre de réactions comme la présente vous fassent revenir à la raison, au bon sens, à une vision solidaire dans la société !  Car c'est-là, je pense, l'essence même du mouvement syndical !

Bien à vous,

…, un simple citoyen non motorisé qui de temps à autre prend, lui aussi, le train.

22 octobre 2014

Histoire exponentielle de l'informatique

C'est une évidence, l'informatique évolue de façon exponentielle.  La loi de Moore maintes fois évoquée à chaque avancée électronique, physique, logicielle, etc… est là pour nous le rappeler !

Et donc oui, les nouveaux ordinateurs, tablettes, smartphones, etc… sont chaque fois plus petits, plus fins, plus puissants.

Ce qui est moins relevé, c’est qu’il n’est plus nécessaire de suivre cette évolution effrénée !  Quoique…

Pourquoi mettre à jour une machine qui fonctionne bien et nous satisfait comme au jour de son achat ?  Parce que aujourd’hui tout est connecté.  Et que si l’on ne veut pas être exclu de ce monde interconnecté, il nous faut être « compatibles », comme au bon vieux temps des PC IBM sous MS-Dos.

Pourtant, les firmes (aujourd’hui Apple, Google, Samsung, Amazon, etc…) feraient bien de préparer la prochaine révolution.  Celle où l’ancien pourra cohabiter avec le nouveau !  Car si il y a une constante logique à cette évolution accélérée, c’est que les cycles se raccourcissent !  Si hier, le nouveau modèle sortait après 3 ans, aujourd’hui, il sort après 3 mois !  Et bien sûr, non, nous n’allons pas remplacer notre matériel à cette fréquence.

Bien sûr des efforts sont faits de part et d’autres pour que les mises à jour intègrent les générations précédentes mais l’on sent bien que la limite est clairement celle de la garantie légale ! Au-delà, votre appareil sera de suite déclassé !  Cette pression est intenable !

Peut-on en sortir ?  Individuellement, c’est difficile.  Globalement, je vois deux pistes.  Celle que je préfère, politique, où des contraintes cohérentes et durables sont imposées en faveur des utilisateurs, de la société et de la planète.  L’autre, un peu utopiste mais avec un brin de réalisme imposé par le marché, où les acteurs commerciaux adaptent leur mode de gestion logicielle et cloud pour que les anciens matériels s’y intègrent.  Non, ce n’est pas un rêve, ce sera un passage obligé !  Car imaginez le scénario :

  • Vous achetez un nouveau frigo version 3.25 qui communique parfaitement avec votre congélateur bahut 2.0.
  • À peine installé, votre congélateur reçoit une mise à jour de sécurité importante sans quoi tout votre stock de viande aurait pu être contaminé par un virus.
  • Hélas, cette nouvelle version ne communique pas correctement avec votre frigo.  La mise à jour du frigo se fait attendre.  Car sa gestion dépend d'un autre fournisseur qui s’est associé avec un service de livraison à domicile ne nécessitant plus de conserver chez soi un sur-stock.
  • ...

Et l’histoire peut continuer ainsi ; vous avez compris où je veux en venir : on atteint la limite de la bêtise !

22 février 2014

Rediffusion +7 sur ARTE : Ah vous m'avez bien fait rire !

D'une part, sur votre application et sur votre site, vous persistez à ne pas re-diffuser certaines émissions.  Avec le sempiternel message : « Cette vidéo ne peut être vue dans le pays où vous vous trouvez actuellement. »

Et d'autre part, cette même vidéo est accessible directement sur Internet en toute facilité.

Cela frise le ridicule :

  • Vous faites valoir des droits de diffusion différents d'un pays à l'autre en Europe où l'on prône la libre circulation.  Alors, entre la France, la Belgique ou la Suisse,… laissez-moi rire !
  • Vous appliquez ces mêmes règles pour un film de 1936, n'en rajoutez plus, j'étouffe !

Messieurs d'ARTE, faites donc preuve d'un peu de bon sens.  Votre programmation et vos ambitions culturelles en valent la peine.  Soyez à la hauteur !

19 avril 2012

Identité, racisme, qui suis-je, où suis-je ?

Pré - en - bulles…

Chacun dans sa bulle ?  Si cela signifie chacun chez soi, alors non.  C'est trop triste.

Chacun dans sa bulle ?  Si la bulle, c'est moi, mon être, mon corps, une entité, un tout indivisible : alors oui !  Et dans ce cas,…  Chacun dans sa bulle ?  Pourquoi pas, c'est très souple une bulle !


« Je veux bien être humaniste.
… oui, pour autant que l'Autre humain, avec ses différences, reste chez lui ! »

Si il s'approche de moi, je devrai faire un effort réel, essayer de le comprendre et m'adapter. 

C'est cela qui me bouscule et me dérange : modifier mes habitudes, remettre en cause mes acquis, partager mon confort, ouvrir une part de mon espace à l'Autre !

Combattre mon égoïsme sécuritaire et prendre du recul (en opposition à l'égocentrisme facile) pour analyser le monde qui m'entoure, c'est là la voie vers la tolérance et la création de mon être humaniste.

Micro-Macro : cloud... ou pas ?

Bien des domaines, et l'informatique en particulier, aiment les mouvements de balancier.

Depuis ses débuts, l'informatique centralise puis éclate sa gestion.  Pour nous mettre de suite dans le sujet, l'ordinateur était un "mainframe" entouré de ses consoles pour devenir des "ordinateurs personnels" utilisant des serveurs.

Ces mouvements furent les mêmes pour les applications et pour les données : on centralise, on éclate, on centralise, on éclate.  Et le dernier en date, le nouveau Roi, c'est le Cloud.  On centralise !  La gestion, le stockage et surtout la propriété !

Le Cloud offre bien des avantages : traçabilité, légalité, fiabilité et synchronisation des contenus, fidélisation des utilisateurs, etc...  Mais il a aussi ses inconvénients : dépendance au réseau, dématérialisation de la propriété, perte d'indépendance pour l'utilisateur, etc...

Arrêtez ce va-et-vient ridicule !  Le bon sens est souvent question de mesure.  Ni noir, ni blanc, il devrait se trouver quelque part à mi-chemin entre l'isolement (éclatement total) et le confinement (centralisation totale) !  Mais peut-on l'atteindre ?  Ou ne doit-on juste en rêver ?

La mode et les intérêts financiers étant au Cloud, il n'est aujourd'hui pas facile de s'y opposer : Amazon, Apple, Facebook, Google, IBM, Microsoft, Yahoo!, tous veulent nous canaliser, nous abonner à leur services.  Il y va de leur hégémonie comme de leurs intérêts financiers.  Mais ils ne sont pas philanthropes, nous ne devons pas tout accepter en bloc.  Plusieurs solutions s'offrent à nous.

  1. Faire jouer la concurrence !  Cela évite d'être pieds et poings liés avec le bon vouloir d'une même société.  Cela oblige celles-ci à tempérer leurs envies de contrôlite aigüe (pour autant qu'il n'y ait pas d'entente illicite).
  2. N'utiliser que la partie réellement nécessaire des services proposés.  Si il est pratique par exemple de partager ses photos en famille, ou avec ses amis, il n'est pas nécessaire de les afficher ad vitam pour toute la planète.  Il en va de même pour toutes les autres formes de partage.
  3. Utiliser des services équivalents mais basés sur une solution personnelle.  Vous pouvez en effet avoir vos propres serveurs reliés à Internet.  Il s'agit d'une solution plus technique et/ou plus coûteuse mais plus sure et plus respectueuse de la propriété.
  4. Garder de la distance quant à l'utilité réelle des nouveaux services proposés.
  5. Et revenons au bon sens : effectuer un savant mélange des solutions ci-avant !

…et ceux que vous avez les plus consultés