23 mars 2017

Attentat à Londres, c'est fou ces fous !


Attentat de ce 22 mars 2017 à Londres…, mais, peut-on vraiment parler d'attentat ?

Un gaillard, visiblement détraqué, déjà reconnu comme tel par les services de renseignements, fonce dans la foule et s'acharne mortellement sur un policier avant de l'abattre.  Ce sont-là les faits.
Je souhaite un rétablissement prompt et le plus complet aux blessés et mes plus sincères condoléances au proches des victimes décédées !

Que le gaillard fasse partie de la mouvance EI, Al Qaeda, ex-ETA, ou de tout autre mouvance extrême, il ne peut pas être différencier d'un autre fou tristement célèbre : Anders Behring Breivik, tueur de 77 personnes en Suède. Je ne vais pas m'étendre à justifier mon opinion : il faut être détraqué pour agir de la sorte !

La grandeur d'une société se mesure sur différents critères.  L'un d'eux est sa capacité à gérer ses fous !
La nature est ainsi faite, nous ne naissons pas égaux.  Physiquement, certains ont des aptitudes élevées, d'autres pas.  Ni noires, ni blanches, nos capacités sont variables et elles se nuancent dans toute la gamme des gris !  Sur ce premier point, nous pouvons agir sur l'individu et prendre en charge l'éducation et l'enseignement particulier que doivent recevoir les plus démunis.
Par la suite, nos parcours de vie aussi se diversifient selon le genre, selon la classe sociale, le milieu social et tous les grands et petits événements qui jalonnent notre parcours.  Et ceux qui ont de la malchance peuvent déprimer, errer,… s'égarer dans la colère soit contenue par la maturité, soit déployée par la folie !  Ici par contre, nous pouvons agir sur le cadre, éviter que des personnes se sentent excluent, incomprises, en détresse.

L'erreur que nous commettons est de nous focaliser sur le contrôle a posteriori.  Bien sûr, il serait naïf aujourd'hui de baisser nos contrôles anti-terroristes.  Mais nous ne pouvons pas tout contrôler et prémunir les citoyens de tout risque.  Nous devons anticiper les situations de crise qui poussent ainsi des individus à des actes extrêmes.  Dé-radicaliser, c'est bien.  Éliminer les sources de radicalisation, c'est mieux !  Et en écrivant cela, je ne nomme pas le prosélytisme des différentes mouvances radicales ; je pense à la détresse psychologique dans laquelle certains de nos concitoyens sont poussés et amenés à répondre à n'importe quelle sirène venue !

Gérer nos fous et surtout ne plus générer de fous !

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