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10 avril 2020

Je vais être dur !


Certainement sommes nous bombardés d'intox, de fake news dit-on aujourd'hui.
Tout n'est certainement pas noir ou blanc dans la situation de crise que vivent nos chevaliers de la Santé.

Mais je sais !  Je sais avec certitude que nos gouvernements libéraux ou simili-socialistes qui se sont succédés ont tous poursuivi le machiavélique plan* de détricotage de la Sécurité sociale !
Depuis quarante ans, il est de bon ton de tirer sur l' « État providence ».
Vous avez fait des « choix » ou accepté les avis des lobbies.
Vous avez choisi la Finance et l'individualisme.
Sous prétexte de croissance et de concurrence qui enrichissent avec insolence des individualités, vous avez sabré dans les biens communs et vous avez tout détricoté : notre Santé, notre Sécurité, notre Enseignement et notre Justice… étouffant au passage ce qui nous restait de Démocratie !
Profiter des acquis de nos aïeuls et détruire l'État était bien plus aisé que construire une société durable !
Résultat ?

Nous comptons nos morts.  Au JT ou sur Internet, le bilan journalier tombe.
Messieurs, surtout, et Mesdames les politiciens, vous avez des morts sur la conscience !

Mais je crains que ce ne soit pas fini.
Aveuglés que vous serez par le souci de reprise économique, de « retour à la normale », de rattrapage budgétaire ou autre nouveau vocable que vous médiatiserez, vous oublierez les fondamentaux qui fondent une société, les valeurs humaines et les lois de la Nature, versus les lois du Marché.
Oui, je crains que le tribu soit bien plus lourd encore que l'hécatombe du Covid-19 si vous ne le considérez pas comme un avertissement !

Allez, s'il vous plaît, mesdames, messieurs du monde politique, faites-nous rêver !


* plan = image représentant le rouleau compresseur du Capitalisme au détriment des valeurs communes ; il ne s'agit pas ici d'une allusion à un dessein ou à un complot organisé.

23 mars 2017

Attentat à Londres, c'est fou ces fous !


Attentat de ce 22 mars 2017 à Londres…, mais, peut-on vraiment parler d'attentat ?

Un gaillard, visiblement détraqué, déjà reconnu comme tel par les services de renseignements, fonce dans la foule et s'acharne mortellement sur un policier avant de l'abattre.  Ce sont-là les faits.
Je souhaite un rétablissement prompt et le plus complet aux blessés et mes plus sincères condoléances au proches des victimes décédées !

Que le gaillard fasse partie de la mouvance EI, Al Qaeda, ex-ETA, ou de tout autre mouvance extrême, il ne peut pas être différencier d'un autre fou tristement célèbre : Anders Behring Breivik, tueur de 77 personnes en Suède. Je ne vais pas m'étendre à justifier mon opinion : il faut être détraqué pour agir de la sorte !

La grandeur d'une société se mesure sur différents critères.  L'un d'eux est sa capacité à gérer ses fous !
La nature est ainsi faite, nous ne naissons pas égaux.  Physiquement, certains ont des aptitudes élevées, d'autres pas.  Ni noires, ni blanches, nos capacités sont variables et elles se nuancent dans toute la gamme des gris !  Sur ce premier point, nous pouvons agir sur l'individu et prendre en charge l'éducation et l'enseignement particulier que doivent recevoir les plus démunis.
Par la suite, nos parcours de vie aussi se diversifient selon le genre, selon la classe sociale, le milieu social et tous les grands et petits événements qui jalonnent notre parcours.  Et ceux qui ont de la malchance peuvent déprimer, errer,… s'égarer dans la colère soit contenue par la maturité, soit déployée par la folie !  Ici par contre, nous pouvons agir sur le cadre, éviter que des personnes se sentent excluent, incomprises, en détresse.

L'erreur que nous commettons est de nous focaliser sur le contrôle a posteriori.  Bien sûr, il serait naïf aujourd'hui de baisser nos contrôles anti-terroristes.  Mais nous ne pouvons pas tout contrôler et prémunir les citoyens de tout risque.  Nous devons anticiper les situations de crise qui poussent ainsi des individus à des actes extrêmes.  Dé-radicaliser, c'est bien.  Éliminer les sources de radicalisation, c'est mieux !  Et en écrivant cela, je ne nomme pas le prosélytisme des différentes mouvances radicales ; je pense à la détresse psychologique dans laquelle certains de nos concitoyens sont poussés et amenés à répondre à n'importe quelle sirène venue !

Gérer nos fous et surtout ne plus générer de fous !

18 juillet 2008

Et avec les enfants ?

Nos bambins, nos chérubins, nos gamins, nos ados sont friands de la liberté qu'offre le vélo.

Cela amène des questions…

  • À partir de quand peuvent-ils rouler… sur la route ?
  • Où doivent-ils rouler… sur la route ?
  • Comment leur apprendre… la route ?

Ah "sur le chemin de la route" aurait dit Cabrel" ! Le chemin des apprentissages est long et agréable si on sait s'y prendre. De la méthode est nécessaire.

Les étapes :

  1. en dehors de la circulation (hors sujet, je ne détaillerai pas ce point)
    1. avec aide
    2. sans aide
  2. dans la circulation
    1. accompagné
      1. en file indienne, lui devant nous derrière (jamais l'inverse)
      2. nous voyons au-dessus de lui
      3. nous pouvons le guider, le conseiller
      4. nous pouvons réagir en d'hésitation de sa part. Notre puissance nous permet de rester proche ou de le rattraper rapidement et de doser la vitesse en fonction des évènements et de sa fatigue.
      5. nous pouvons analyser l'état de ses connaissances
      6. nous sommes plus visibles pour les véhicules qui viennent sur nous
      7. nous pouvons nous mettre légèrement plus au centre de la chaussée pour mieux couvrir sa trajectoire encore hésitante
      8. etc... (nous pouvons même le pousser dans les côtes ;^)
    2. en groupe, en famille
      1. situation particulière, (ré)action particulière
      2. chacun reste indépendant ! ! ! La situation de l'un n'est pas celle de l'autre : si un feu change, si un problème technique survient, chacun doit pouvoir rester maître de son roulage.
      3. en ville, nous pouvons rouler « en camion », c'est à dire à deux de front. Les plus aguerris et les plus grands se positionnent sur l'extérieur.

    3. seul
      1. d'abord sur les trottoirs (dans les limites d'âge légales… et même un petit peu plus s'il est petit ou très hésitant)
      2. à pied lors des traversées dangeureuses (grands carrefours, route mal signalisée,…)
      3. sur la chaussée pour des petits trajets déjà bien expérimentés ensemble
      4. attendre ses huit ans accomplis car avant l'enfant évalue difficilement la vitesse des autres véhicules
      5. insister sur les comportements possibles des automobilistes (râleurs, justiciers, distraits, fatigués,…)
      6. au début, éviter les jours de pluies et les sorties tardives dans la grisaille. Pour affronter ce genre de situation, il faut avoir déjà acquis une bonne expérience.
      7. rappeler fréquemment les règles, les astuces, leurs raisons et en discuter, questionner sur le bon ou mauvais déroulement du trajet
      8. toujours se remettre en question
      9. éviter les habitudes qui amènent la lassitude et la distraction, provoquer les changements qui préservent une attention optimale
      10. profiter des moments calmes pour se questionner : « Ici, que pourrait-il survenir d'imprévu ? » Par exemple : recevoir la carte de visite d'un pigeon sur mon guidon au même moment qu'une portière s'ouvre dont je voulais justement me rapprocher pour éviter un tesson de bouteille !

… à suivre !!!

Et n'oubliez pas : chacun son gilet jaune fluo sur le dos ! ! !

17 juillet 2008

de la permanence

Démocratie

Respect des choses, respect de l'acquis, respect des codes et des lois, respect des autres

Résumons par "les valeurs". ( Nos valeurs ? )

  • Les valeurs sont difficiles et longues à acquérir.
  • Les mettre en œuvre est une chose.
  • Les enseigner est une chose.

Mais les préserver est chose de tous les jours, de tous les instants, de tous les temps. Si l'on souhaite défendre ses valeurs, il est essentiel de sans cesse retourner à l'ouvrage.

Ainsi, la Révolution française avait mis en exergue les trois piliers nécessaires au fondement et au bon fonctionnement de la démocratie. Que l'un de ses piliers faiblisse et c'est la démocratie toute entière qui s'en voit affaiblie ! J'ai ici à l'esprit la Justice, parent pauvre de nos efforts depuis plusieurs décennies. C'est là le talon d'Achille qui fit chuter le communisme et, après lui, le capitalisme.

…et ceux que vous avez les plus consultés