Lu sur cette page dans Le Soir mise en ligne ce vendredi 24 octobre 2014
« Nous n’acceptons pas cette décision »
Les syndicats ne partagent pas cette analyse. « Je suis dégoûté par ce manque d’empathie », réagit Michel Abdissi, le président de la CGSP Cheminots. « Nous nous sommes retrouvés face à des personnes insensibles quant aux interrogations des travailleurs », déplore le syndicaliste. « Nous n’acceptons pas cette décision. »
La CSC Transcom regrette également ces sanctions. « Ce qui pend au-dessus de la tête des cheminots est très grave. Ils ont simplement réagi », explique Luc Piens, secrétaire général de la CSC Transcom.
Ni une, ni deux, j'ai écrit à ces 2 monsieurs :
Bonjour Monsieur,
J'ignore si vous avez réellement dit ou écrit : « Je suis dégoûté par ce manque d’empathie ».
Dans l'affirmative, je trouve alors que vous ne manquez pas de culot ! À quelle empathie faites-vous référence ? Celle envers les services de secours, pompiers bénévoles et autres ? Celle envers le personnel infirmier ? Celle envers les enseignants ?
Que vous ayez à vous plaindre, je n'en doute pas. Sachez que nous sommes nombreux dans ce cas ! Mais nous n'avons pas tous le moyen de faire grève avec des conséquences aussi dommageables que les vôtres ! Nombreux sont ceux pour qui la grève est synonyme de « non assistance à personnes en danger » ! Alors, avant de dégainer votre prochaine action spontanée (sauvage ?), réfléchissez-y à deux fois !
Dans le même ordre d'idée, je lis que votre pendant CSC, M. Luc Piens écrit « Ils ont simplement réagi ». Mais sur quelle planète vivez-vous ? Y a-t-il des neurones qui sont utilisés dans vos cerveaux ? Ou n'êtes-vous motivés que par votre nombril ? Lorsqu'un contrôleur est agressé par un voyageur excédé qui en vient aux mains, accepteriez-vous cette réponse simpliste : « Ils ont simplement réagi » ?
J'ose espérer que nombre de réactions comme la présente vous fassent revenir à la raison, au bon sens, à une vision solidaire dans la société ! Car c'est-là, je pense, l'essence même du mouvement syndical !
Bien à vous,
…, un simple citoyen non motorisé qui de temps à autre prend, lui aussi, le train.