27 décembre 2019

On a besoin d'un cadre pour vivre !


Au-delà d'un certain nombre de clients, vous avez un impact sociétal : culturel, économique, écologique,…
Vos choix de production, matériel ou service, ont un impact dont vous êtes responsables.  Il est lâche ou même mensonger de se retrancher derrière le libre-choix de la clientèle.  Car passé un certain cap, celle-ci n'a plus que le libre-choix d'accepter bon gré, mal gré vos stratégies !
Les Lois du Marché » qu'on appelle cela.  Lois que personne n'a voté.  Lois que l'on doit accepter aveuglément comme si elles étaient aussi immuables que les lois de l'univers.

Quelques exemples ?  les nébuleuses Facebook, Google, Apple, Microsoft, Amazon et autres géant du logiciel et du hardware associé nous imposent une mise à jour continuelle de nos produits dans une course effrénée qui nous fait croire à une obsolescence programmée.  Je la qualifierais plutôt d'obsolescence consentie,… faussement consentie !
Il en va de même dans l'industrie, de la pollution, des déchets.  Pensons à tous ces (sur-)emballages plastiques.  Essayez donc de les retourner aux expéditeurs.  Essayez donc de faire valoir votre droit de client d'acheter autre chose lorsque la plus mauvaise des solutions devient unique et exclusive.

Comment la sphère politique peut-elle recadrer ces comportements déviants ?
Toute production de masse devrait se voir imposer (comme d'antan) une garantie de continuité fonctionnelle du produit vendu ou du service fourni.  Surtout lorsque celui-ci est essentiel comme l'accès à l'eau ou aux moyens de communication, par exemple.

Ce recadrage est essentiel si l'on veut atteindre des objectifs tels que la restauration de la confiance sociale ou l'éradication des comportements nuisibles envers l'équilibre social ou écologique.

Un exemple encore pour me faire comprendre.  (Cet exemple n'est pas une attaque directe envers la firme.)
Lorsque Facebook met à jour son application (par quelques nouveautés et corrections de bugs ; nous avons tous déjà lu cela), elle impose une puissance matérielle supplémentaire ou des modifications comportementales à ses utilisateurs, etc… elle met sa clientèle devant un fait accompli avec des conséquences perverses indésirées.  Ces dernières peuvent aller de la simple perte de temps à l'obligation de mettre à jour son ordinateur, sa tablette ou son téléphone, voire même de se retrouver dans l'incapacité de se mettre à niveau et donc obligé d'acquérir un matériel neuf (alors que l'ancien était tout à fait fonctionnel, il est juste décrété obsolète) au risque de se voir exclure du produit Facebook, Messenger, Instagram, etc… alors que, j'en suis convaincu, il ne s'agissait pas là de la motivation première de la firme !

Cet exemple peut se développer à l'envi pour d'autres produits et marques.  Il met en lumière les effets pervers des Lois du marché où les entreprises comme les clients se retrouvent enfermés dans des mécanismes qui s'imbriquent et où les seuls limites sont celles du Marché et de la Physique.  Il n'est plus jamais question de limites politiques, de limites pour le bien-être citoyen.

…à suivre

21 octobre 2019

La vitesse, l'accélération : 3 G, 4 G, méfiance

ou « Putain ça penche ! » comme dirait Souchon.

Non, je ne vais pas traiter ici des effets néfastes et sujets à polémiques des ondes émises par les antennes téléphoniques.
Plus inquiétant, je veux évoquer les signes de plus en plus clairs de la chute de l'Empire ; l'empire Capitaliste ou démocratico-capitaliste teinté de pseudo-socialisme.  Billet plutôt pessimiste, donc.

J'ai toujours été surpris par la force d'inertie.  À constater des dysfonctionnements, j'ai plusieurs fois cru, à tort, qu'un système allait s'effondrer dans les jours, semaines ou mois à venir.  J'ai toujours mal évalué la force d'un système à retrouver son équilibre par un mouvement de balancier mû par des actions correctives judicieuses ou des artifices masquant les problèmes de fond.  J'ai toujours sous-estimé la force des garde-fous, des bonnes fondations, etc…

Seulement voilà, lorsque les signes se multiplient, que les indices deviennent des gifles, il faut se rendre à l'évidence : le mouvement s'accélère !  Passé un certain seuil, le déséquilibre est tel qu'il devient impossible d'empêcher la chute, ni même de la ralentir.
Quels sont ces signes ?  Ils se regroupent au point de vue politique par le vocable « peste brune ».  Les signes avant-coureurs tels que Le Pen ou autres Wilders sont aujourd'hui secondé par Bolsanero, Trump, Netanyahou, Orban, Erdogan, Kim Jong-un, ou encore les très autoritaristes Xi Jinping, Poutine ou chez nous en Belgique par le Vlaams Belang et ses sbires exilés à la N/VA que sont De Wever, Francken ou Jambon.  Pire encore, des indices extrémistes à peine voilés (sans jeu de mot) se camouflent dans les comportements de la BAC française (Brigade anti-criminalité) soutenue par son gouvernement démocratique de droite.  De manière analogue, tant la Justice, que le gouvernement et la police espagnoles réagissent de manière disproportionnée et partisane dans la crise catalane.  Et les mêmes dérives sont apparues ici à Bruxelles ou notre police a interpellé près de 350 personnes lors d'une manifestation pacifique.  Les réactions contorsionnistes en Pologne, ou pour les migrants, ou encore pour le Brexit nous montrent que le scrupule n'a plus lieu.  Bref, en un mot comme en cent, tout est permis pour qui détient un pouvoir.  Le seul intérêt qui compte encore est égocentrique, nationaliste, voire même privé et nombriliste !

Tous ces signes avant-coureurs, lorsqu'on les alignes, rappellent une période peu glorieuse, l'entre-deux guerres : l'annonce d'une nouvelle guerre !

Mais les signes ne sont pas que politiques.  Les déséquilibres sont multiples :

  • la morale chancelante,
  • le climat à l'agonie,
  • la faim persistante,
  • le racisme déguisé,
  • la presse muselée,
  • les inégalités croissantes,
Et ces éléments s'additionnent, hélas !  Pire, la multiplication de problèmes majeurs engendre des associations et des différents qui s'enchevêtrent les uns les autres, rendant les analyses compliquées et les opinions troublées.  Il devient impossible de trouver un consensus de bon sens, sans pression, sans chantage. Ils devient difficile de discerner : qui sont les gentils, qui sont les méchants ?

Triste dérive !

Et le hasard fait que je lis aujourd'hui même, 20 octobre 2019, une opinion de Pierre Crombez parue dans Le Vif qui, en d'autres termes et avec une autre approche, exprime le même constat.  Je vous recommande bien évidemment de poursuivre le sujet par sa lecture :

« Seules des catastrophes, affectant durablement les nantis, imposeront le changement indispensable à notre survie »

Allez, restons optimistes…

20 septembre 2019

L'Humain, le Temps et le Capital

L'Humain se répartit toujours en deux camps : ceux qui détiennent le pouvoir et les autres.
Si par le passé, le pouvoir était détenu par l'Armée, la Religion et la Noblesse, depuis l'avènement de la Bourgeoisie, en caricaturant un peu, il n'est plus détenu que par le Capital.
Aujourd'hui, l'Humain se répartit donc toujours en deux camps : ceux qui détiennent du capital et les autres.

Pour bien les maîtriser, les « autres » sont cantonnés au rôle de travailleurs tandis que les nantis du capital seront actionnaires.  Les travailleurs sont asservis dans leur gestion quotidienne à fournir leur temps pour enrichir et renforcer les actionnaires en échange de quoi un salaire leur est octroyé pour « vivre ».

Lorsque l'on analyse les temps du travailleur, la fracture sociale avec les actionnaires est encore plus criante.  Tant qu'il travaille, les règles sont le pointage, le « just in time », ou autre « time is money » ; chaque seconde est comptée, décomptée.  Une fois le travail terminé, bonjour les embouteillages !  Là son temps ne compte plus car il ne rapporte plus à l'actionnaire.  Bonjour les files en train, en métro ou en voiture, pour chercher à se parquer, pour les courses, et même pour les loisirs, file à l'aéroport, aux attractions, etc…

Évidemment, rappellons que nous n'avons jamais autant produit de « richesses » ! …cherchez l'erreur !

12 mars 2019

Eco-taxes & Ecolo


Lorsqu'une brèche s'est déclarée et que le bateau risque de couler, qu'il soit MR ou PS, peu importe, il faut écoper !

Écoper ?  Cela n'a rien à voir avec Ecolo !
Exact !  Pour les Eco-taxes, c'est pareil.



…et ceux que vous avez les plus consultés